Par définition, la compassion serait l’aspiration à mettre fin aux souffrances d’autrui et à leurs causes.
Dans un monde individualiste, très divisé, par la politique, les enjeux, les communautés, etc. la compassion, elle, ne connait aucune frontière.
Pour un individu chargé de compassion, la souffrance du monde est son problème.
La compassion, quel est le sens réel ?
De nos jours on a trop tendance à confondre des notions qui ne sont pourtant pas égales, et n’ont pas la même définition, comme la compassion et la pitié.
Être compatissant, c’est se tourner vers les autres, en s’éloignant de ce « JE » ou de ce « MOI » qui entache finalement les liens que l’on a avec les autres.
Un bénéfice pour tous :
Travailler sa compassion permet à la fois d’aider l’autre, de lui faire du bien, mais est aussi très bénéfique pour soi-même.
En effet, développer cette qualité permet de développer envers soi plus de tendresse, de gentillesse, de douceur, etc.
On peut donc aussi parler d’auto-compassion.
Au quotidien :
Ce sont finalement les choses les plus simples qui semblent être les actes les plus difficiles.
Parler à un sans abri, écouter une personne, sourire, prendre du temps pour quelqu’un, etc. c’est faire preuve d’altruisme.
Ce serait une erreur de se demander ce que ces actes simples pourraient vous apporter. Faire du bien aux autres, leur apporter du bien-être, de la joie, du bonheur, c’est inévitablement être soi-même plus heureux.
La journée de la compassion :
Organisée par INREES et le magazine Inexploré, la journée de la compassion se déroulera le 23 avril 2013.
Au programme, une conférence le 23 avril animée par Stéphane Allix (écrivain et réalisateur) et Karen Amstrong (écrivain) dont le thème est « Compassion : Et si l’on s’y mettait aujourd’hui ? ».
Vous pourrez réserver votre place ici.
Découvrez également cette belle vidéo réalisée par Sébastien Lilli :
Le risque dans la compassion :
La compassion comporte en effet un « risque », car c’est s’ouvrir aux autres et donc s’ouvrir soi-même et donc exposer ses faiblesses et prendre le risque d’être touché.
En travaillant l’amour altruiste et la compassion, vous risquez de devenir meilleur…
En effet, par ce travail quotidien, l’amour altruiste et la compassion ne deviennent pas pour vous une seconde nature, mais votre nature première.
Et l’avenir ?
Il me parait inévitable de replacer l’humain au centre de chaque action et à tous les niveaux.
Selon le moine bouddhiste Matthieu Ricard « Pour construire une société harmonieuse, l’amour altruiste et la compassion et ne sont pas des luxes, mais des nécessités ».
Dans un monde divisé, dans lequel de nombreux acteurs nous divisent, la compassion ne peut que nous réunir !
Une vidéo de Matthieu Ricard sur la compassion pour clôturer cet article :
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Avoir de la compassion oui mais il ne faut en aucun cas oublier ses sentiments. Mais c’est sûr qu’il ne faut pas oublier d’être compatissant et surtout pas confondre compassion et pitié, je suis d’accord.